L’objet de communication éco-conçu

CitizenGreen - Objets de communication

Nos derniers

articles

Qu’est-ce que le green washing ?
Définition

Les définitions

Avant de glisser cette gourde dans votre caddie, vous avez un réflexe : regarder l’étiquette.

En dessous des matériaux, vous apercevez l’icône d’un globe ou d’une feuille verte. Ouf 😮‍💨. Vous pouvez acheter ce goodies les yeux fermés. Sans l’ombre d’un doute, sa chaîne de fabrication est écologique et gérée de manière responsable.

Au moment où vous réglez la note, un piège se referme sur vous. Vous venez tout juste de tomber dans le piège du greenwashing.

À cet instant précis, des questions fusent dans votre esprit : qu’est-ce que le green washing ? Pourquoi les vrais écologistes en ont-ils assez de cette pratique ? Et surtout, quels sont les risques réels ?

Dans cet article, Citizen Green dissipe les mystères qui entourent le green washing définition.

Qu'est-ce que le green washing ?

Prêt à en apprendre plus sur le green washing définition ? Citizen Green vous dit tout sur cette pratique moralement condamnable et illégale depuis peu.

Définition du green washing

Le green washing est un procédé employé par des entrepreneurs fallacieux. En termes simples, il s’agit d’une stratégie de communication consistant à mettre en avant des arguments écologiques inexistants.

Quelques exemples concrets :

  • une marque de jus qui met en avant le côté sain de ses produits alors qu’elle a recours à des fruits saturés de pesticides ;
  • une ligne de vêtements se présentant comme écologique mais qui utilise 95 % de matières synthétiques ;
  • un prestataire de services qui dit remettre l’humain au centre de ses activités alors qu’elle fait travailler des mineurs.

Et la liste est loin d’être exhaustive, comme le démontre ces autres exemples de green washing.

Le green washing définition consiste à se créer une image écoresponsable auprès du public sans toutefois poser les actes nécessaires.

Origines du green washing

C’est au début des années 90 que le terme “greenwashing” fait ses premières apparitions dans les médias.

À l’origine de sa création, des ONG qui remarquent la montée en puissance de cette pratique fallacieuse auprès des industriels. Afin de dénoncer ce phénomène, ils ont l’idée d’associer les termes “green” (vert) et “washing” (lavage).

Très vite, d’autres leaders d’opinion dénoncent les discours contradictoires de grands groupes industriels. Dans les années 2000, le greenwashing est un mot bien connu du grand public.

Afin d’endiguer ce phénomène, des lois ont même été mises en place. C’est ainsi que depuis le 18 janvier 2023, les entreprises n’ont plus le droit de se présenter comme étant neutre en Carbone sans avoir fourni de preuves. Oui… Désormais, il faut plus que la parole des dirigeants et quelques spots publicitaires pour communiquer sur un argument écologique.

Pourquoi le greenwashing est-il problématique ?

Juste en lisant le green washing définition, vous avez sans doute eu des frissons dans le cou… Attendez de lire ce qui suit.

Si le greenwashing est aussi problématique, c’est pour deux raisons :

  1. c’est un moyen sordide de manipuler les consommateurs ;
  2. le greenwash est un véritable fléau pour l’environnement.

Manipulation des consommateurs

42 % des consommateurs ont une foi inébranlable dans les labels.

Il suffit d’un logo même non homologué pour convaincre un potentiel prospect. Et ça, c’est quelque chose que les industriels véreux ne savent que trop bien.

Aujourd’hui, les consommateurs veulent faire plus que satisfaire leurs besoins. Ils veulent contribuer à l’amélioration de la société.

En mettant en avant des arguments écologiques, les marques savent qu’elles feront écho chez certaines personnes. Celles désireuses de protéger Dame Nature, quitte à payer un peu plus.

Par définition, le greenwashing n’est rien d’autre que la manipulation des acheteurs.

Impact sur l'environnement

Paradoxalement, l’écoblanchiment représente une menace d’envergure pour la planète.

Pourquoi ? Parce que cette stratégie marketing donne l’impression d’améliorer la gestion des ressources durables alors que rien n’est fait.

En faisant croire au consommateur qu’il supporte des démarches écologiques, elle l’empêche de réellement investir dans des stratégies durables. Pire encore : le greenwashing pousse à acheter plus de produits toxiques, favorisant ainsi l’industrie de consommation.

Vivant dans un mirage, l’acheteur promeut alors un système qu’il pense combattre.

Comment identifier le green washing ?

Le green washing est un phénomène qu’il faut absolument combattre. Heureusement, il y a des indices qui ne laissent pas de place au doute. Découvrez comment identifier le greenwashing et mettre la main sur des informations fiables.

Signes révélateurs

Nul besoin d’effectuer des recherches Google avant de réaliser le moindre achat. Non. Il suffit de faire preuve d’un minimum de vigilance pour éviter de se retrouver pris au piège.

Avant de finaliser votre achat, attendez. Est-ce que le produit présente une ou plusieurs des trois caractéristiques suivantes ?

1. Des termes marketing trompeurs

En greenwashing, il y a une pratique bon marché mais qui donne d’excellents résultats : l’étiquetage trompeur.

En termes simples, cela signifie que les entreprises vont utiliser des termes ambigus ou non réglementés pour parler de leurs produits. Par exemple, ils emploieront des expressions telles que “produit vert”, “100 % clean”, “eco-friendly”, etc.

Dans l’imagerie du prospect, ces vocables évoquent des valeurs fortes auxquelles ils s’identifient. Cependant, légalement parlant, ils ne veulent rien et surtout n’engagent pas l’entreprise à respecter un certain code de conduite.

Si un article affiche ce type de descriptions, attention… Il y a fort à parier que l’entreprise s’adonne au greenwashing.

2. Des écolabels fallacieux

Il n’est pas rare que des entreprises utilisent des écolabels trompeurs pour réaliser du greenwashing.

De quoi s’agit-il exactement ? De pictogrammes affichant des feuilles vertes, des mentions telles que “respecte l’environnement”, une planète bleue, etc.

Avec ces images, l’entreprise envoie un message subliminal aux acheteurs : “ce produit respecte la planète”. Sauf que, dans les faits, rien ne prouve que l’entreprise ait une gestion durable des ressources ou ne collabore qu’avec des partenaires triés sur le volet.

Les seuls écolabels qui soient dignes de foi sont ceux émis par les organisations officielles. Il s’agit notamment du label Agriculture biologique (ou AB), une propriété du Ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Les écolabels non reconnus ne sont qu’une manœuvre de greenwashing.

3. Une mise en avant excessive des arguments écologiques

Attention aux entreprises qui communiquent un peu trop sur leur investissement écologique.

En effet, il est assez fréquent qu’une compagnie mette l’accent sur le recyclage ou l’emploi de matières biodégradables pour masquer des pratiques controversées. Ce n’est pas qu’elles mentent sur ces actions mais disons qu’elles sont trop minimes pour avoir un réel impact.

Un exemple simple.

Disons que Paper boy SARL est une entreprise commercialisant des produits jetables faits à base de papier recyclé. Si le pourcentage est trop faible ou que le reste de la chaîne est polluant, alors, l’article final n’est pas respectueux de l’environnement.

Recherche d'informations fiables

Pour éviter d’être victime du greenwashing, le moyen le plus sûr est de rechercher des informations fiables. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez consommer durablement.

Pour cela, rendez-vous sur les sites officiels des labels reconnus par l’État ou l’Union européenne (EU). Au-travers de ces plateformes, vous aurez des données fiables, claires, pertinentes, comparables et surtout vérifiables.

Vous serez alors en mesure de prendre une décision éclairée.

CONCLUSION

Le greenwashing est une pratique marketing grâce auxquelles des entreprises mal intentionnées surfent sur la vague écologiste. En se donnant une image de protecteur de l’environnement, elles manipulent les foules et causent de réels impacts sur la planète.

Heureusement, il est possible de les reconnaître grâce à trois indices : des termes marketing trompeurs, de faux écolabels et une publicité fallacieuse. Ouvrez l’œil pour ne pas tomber dans ce piège.

Centre de

Recherche

%

10

DE REMISE

SUR VOTRE PREMIÈRE

COMMANDE

EN VOUS INSCRIVIVANT À NOTRE NEWSLETTER
DISPONIBLE EN BAS DE PAGE

Uniquement valable sur les commandes en ligne, sans personnalisation