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Les pires cas de green washing

LES ENGAGEMENTS D’ENTREPRISE / RSE

Certaines entreprises n’ont aucuns états d’âmes.

Sans pitié, elles dupent leurs clients pour accumuler les billets verts. À elles, le flouze ; à leurs clients, la désillusion 😢.

Pour s’enrichir toujours plus, ces compagnies fallacieuses ont parfois eu recours au greenwashing. Késako ? C’est quand une entreprise met en avant des arguments écologiques alors que derrière, les actions ne suivent pas (retrouvez ici la définition du green washing).

Déjà, dans un précédent article, Citizen Green avait partagé quelques exemples de green washing :

  • la marque de jus de fruits qui vante les mérites d’une alimentation plus saine alors que ses articles sont bourrés de pesticides ;
  • la ligne de vêtements qui scande à tout-va qu’elle est écologique alors que ses vêtements renferment 95 % de matériaux synthétiques ;
  • ou alors, la solopreneure qui glorifie les relations humaines tout en exploitant des mineurs en difficulté.

Le green washing, c’est lorsqu’une entreprise abuse éhontément des valeurs écologiques de ses clients pour réaliser du profit. Et malheureusement, cela a un impact désastreux sur la planète.

En agissant de la sorte, ces compagnies empêchent les clients de soutenir de vraies initiatives écologiques. En foi de quoi, tout le monde a l’impression que la gestion des ressources est améliorée alors que rien n’est fait.

Parallèlement, en poussant les consommateurs à acheter des articles bon marché et de piètre qualité, le greenwashing promeut l’industrie de consommation.

Au vu des répercussions, il n’est pas surprenant que les États aient sonné le branlebas de combat. Malheureusement, cela n’a pas empêché quelques entrepreneurs véreux de continuer à s’y adonner.

Aujourd’hui, découvrez les pires exemples de green washing. Eh attention, certains d’entre eux risquent de vous provoquer des haut-le-cœur… 🤢

Les entreprises qui utilisent des emballages "écologiques"

Depuis quelques années, un nouveau green washing exemple a vu le jour : les faux emballages écologiques.

En termes simples, c’est quand une marque affirme que son packaging est durable, recyclable ou compostable alors qu’il ne l’est pas.

Dans cette catégorie, l’un des green washing exemple les plus connus est sans conteste la bouteille végétale de Volvic.

Le 14 septembre 2010, Volvic présente son nouvel emballage : “une bouteille 20 % végétale, 100 % recyclable” (source : lesechos.fr).

Sauf que, très vite, la vérité est dévoilée.

Les soi-disant 20 % de composants végétaux sont 20 % de plastique produit à partir de mélasse de canne à sucre.

Oui, ce n’est pas un plastique dérivé du pétrole. Toutefois, chimiquement, c’est exactement la même molécule.

Très vite, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) s’en mêle (source : nouvelobs.com). Volvic doit stopper sa communication mensongère. Plus de dix ans après, ce cas reste l’un des green washing exemple les plus connus de France.

Les marques qui se proclament "vertes" sans réelles actions

Encore un grand classique du greenwashing.

Faux labels, slogans mensongers, campagnes publicitaires à mille lieues de la vérité, … Les entreprises véreuses ne reculent devant rien pour faire croître leurs chiffres d’affaires.

L’une des stratégies les plus classiques, c’est le recours à de faux labels.

En effet, 70 % des acheteurs décident d’acheter un article en se basant uniquement sur l’emballage (source : anthembranding.com). Les entreprises pratiquant le greenwashing l’ont bien compris.

C’est ainsi que les consommateurs ont vu fleurir des produits affichant fièrement de faux labels.

Vous savez… Ces icônes avec des arbres, des feuilles verdoyantes ou le symbole de la Terre. Parfois aussi, au lieu de pictogrammes, ce sont des expressions telles que “zéro carbone”, “bon pour la planète”, etc. qui induisent les acheteurs en erreur.

En 2023, une délégation de la commission européenne a audité les compagnies à l’origine des produits ainsi étiquetés. 53 % ont été classées comme “divulguant des informations vagues, trompeuses ou non étayées” (source : sudouest.fr).

Eh oui, encore aujourd’hui, il est facile de trouver des green washing exemple.

Les produits "naturels" bourrés de substances toxiques

C’est un green washing exemple que l’on retrouve trop souvent.

En agro-alimentaire, la boisson Orangina est un parfait green washing exemple. Pour surfer sur la vague de la nourriture bio, la marque a revu son packaging. Désormais, ce dernier affiche les mentions “sans colorant” et “sans arômes artificiels”.

De prime abord, cela semble être une bonne chose. Attendez avant de glisser cette boisson dans votre caddie… ✋

En passant à la loupe les ingrédients de cette boisson gazeuse, Open Food Facts a trouvé des éléments troublants :

  • Orangina appartient au groupe NOVA-4, c’est-à-dire que c’est un produit ultra-transformé, très loin de son image bio et naturelle ;
  • Orangina renferme deux additifs d’origine chimique, le Sorbate de Potassium (E202) et le Benzoate de Sodium (E211) ;
  • Orangina a une piètre qualité nutritionnelle, en grande partie à cause de son taux élevé de sucres (9,6 %).

Avouez que nous sommes très loin de l’image naturelle défendue bec et ongles par la firme.

Les compagnies qui utilisent des certifications écologiques douteuses

En 2011, Intermarché a lancé une campagne publicitaire visant à démontrer son engagement en faveur d’une pêche plus écologique.

Pour mieux véhiculer son message, l’enseigne a créé un label “Pêche responsable” avant de l’accoler à ses poissons et fruits de mer.

C’est là que les problèmes ont commencé.

Premièrement, le label “pêche responsable” ressemblait fortement à celui de la Marine Steward Council, une certification indépendante contre la surpêche. Et surtout, malgré sa communication, Intermarché n’avait pas renoncé à la pêche profonde industrielle.

Pour toutes ces raisons, un jury a ordonné à Intermarché de cesser cette communication frauduleuse (source : lefigaro.fr).

Les entreprises qui promeuvent le recyclage tout en produisant en masse

C’est du côté de l’industrie textile que se trouve l’un des meilleurs green washing exemples de ce type.

À n’en point douter, vous connaissez H&M.

Avec 201 magasins rien qu’en France et un chiffre d’affaires de 20 milliards, l’entreprise textile est devenue une référence.

Malheureusement, c’est aussi le visage de fast-fashion et de tout ce qui va avec.

Pour lisser son image, H&M a lancé un programme de collecte de vêtements usagés. Il suffit de rapporter trois habits que vous ne portez plus en magasin. En échange, vous obtiendrez un bon de réduction de 15 % sur vos prochains achats (source : paris-friendly.fr).

Grâce à ce procédé, H&M aurait recyclé 14 768 tonnes de vêtements usagés en 2022 (source : fr.statista.com). Un résultat qui fait pâle figure face aux millions de tonnes d’habits que la firme suédoise produit chaque année.

Conclusion

Le greenwashing est une pratique qui met à mal les entreprises réellement engagées pour la protection de l’environnement. C’est pourquoi, lorsque vous réalisez vos courses, il est crucial d’être vigilant.

Ne vous fiez pas uniquement à des jolies icônes ou des expressions flatteuses. Lisez les icônes et questionnez la crédibilité des labels. Très souvent, vous serez surpris par le fruit de vos recherches.

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