Les bases de création
d’un site Éco-conçu
Guide de communication écologique
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Hier, rien qu’en surfant sur la toile, vous avez émis 1 250 g de CO2. C’est presque autant que si vous aviez roulé non-stop sur six kilomètres (source : oservert.fr).
Ça vous choque ? Accrochez-vous bien car ce n’est que le début.
À l’échelle internationale, le digital émet 3 à 4 % des gaz à effet de serre. À titre de comparaison, l’aviation civile n’est responsable que 3 % des émanations toxiques.
Oui… Aussi surprenant que cela, scroller sur Instagram détruit plus la planète que prendre l’avion 😱.
Ça, c’est parce que derrière ces connexions intangibles, se trouvent des processus particulièrement énergivores. Dans le détail, la pollution numérique trouve son origine dans trois phénomènes :
Bref… Il est grand temps de normaliser l’eco conception numerique. Car oui, il est possible de moins polluer sans renoncer au World Wide Web.
Internet, ce n’est pas juste un réseau virtuel. C’est aussi 67 millions de serveurs, 1,1 milliard d’appareils destinés au réseau (boxes, routeurs, etc.) et 19 milliards d’objets connectés (source : hellocarbo.com). Et bien évidemment, tous ces objets ne peuvent pas se passer d’électricité.
Prenons le cas des serveurs.
Utilisés pour stocker les données, ils consomment environ 319 740 watts par an (source : medium.com). Il n’est donc pas surprenant qu’ils soient à l’origine de 54 % de la consommation électrique des data centers (source : helios.com).
Le hic, c’est que cette énergie est produite à partir d’énergies fossiles.
Par ricochet, les hébergeurs classiques font donc tourner les mines de charbon et les puits de pétrole.
Pour contrer ce phénomène, des écologistes ont une idée de génie : et s’ils concevaient des hébergeurs écologiques ?
Après quelques sessions de brainstorming et des nuits blanches, ils y sont parvenus. Dans ce domaine, en France, l’un des meilleurs exemples d’eco conception numerique est monsitevert.fr.
Nichée en plein cœur de Normandie, l’entreprise est parvenue à concevoir des hébergeurs n’utilisant que quatre watts par heure. Mais surtout, en faisant tourner ses serveurs sur des panneaux solaires, elle dit stop aux énergies fossiles.
La création d’un site web n’a pas à être faite au détriment de la planète. Optez pour des hébergeurs écologiques.
Là encore, l’enjeu est d’abaisser la consommation électrique tout en fournissant un service de qualité.
En termes simples, un CMS écoresponsable est un logiciel de gestion de sites web ayant de faibles besoins énergétiques. Et oui, ça compte.
Toutes les 10 000 visites, un CMS standard tel que WordPress avale autant d’énergie qu’une voiture parcourant 1 002 km (source : monsitevert.fr). À l’origine de cette consommation gargantuesque, se trouvent les fonctionnalités du CMS et des extensions WordPress.
Plus le site comporte de plug-ins, plus le CMS est énergivore.
Mais là encore, l’eco conception numerique propose des solutions. Kirby, iocean, Mon Site Vert… Ces CMS à basse consommation sont parfaits pour surfer tout en protégeant la planète.
Une page mal optimisée est une page qui prend son temps pour s’afficher.
Pour l’expérience client, on repassera 🙄. Et sur le plan environnemental, c’est tout simplement désastreux.
À cause d’erreurs parfaitement corrigibles, votre hébergeur et votre CMS fonctionnent plus que nécessaire. Ça signifie plus d’électricité consommée et plus de CO2 relâché. C’est tout sauf positif.
Idéalement, une page web devrait s’afficher en une ou deux secondes. Si vraiment elle est lourde, l’internaute devrait avoir accès au contenu en trois secondes (source : mailchimp.fr).
Heureusement, là encore, l’eco conception numerique fourmille de conseils.
1. Compressez vos images. Plus les fichiers visuels sont lourds, plus ils tendent à prolonger le temps de chargement de la page. Pour optimiser votre site web, réduisez le poids de vos images. Simple et efficace.
2. Paramétrez votre cache. Lorsqu’une personne visite votre site pour la première fois, des éléments statiques sont enregistrés sur son ordinateur. On dit qu’ils sont mis dans “le cache”. Lors de la prochaine connexion de l’internaute, la page s’affiche plus vite en s’appuyant sur ces données.
3. Utilisez un CDN. Le Content Delivery Network (CDN) est un réseau de serveurs dispersés à travers le monde. En ayant recours à un CDN, vous délivrez les pages en cache depuis le(s) serveur(s) les plus proche(s) de votre visiteur. En foi de quoi, le site web s’affiche plus vite.
Rien qu’avec ces trois astuces, vous améliorerez les temps de chargement de vos pages.
Un site mal codé est un véritable fouillis.
Entre les commandes non terminées et les informations contradictoires, ni le CMS ni le serveur ne sait que faire. Résultat des courses : l’un comme l’autre dépense plus d’énergie que nécessaire.
Pensez-y une seconde.
C’est un peu comme si votre boss vous demandait de travailler sur le dossier A. Puis, quelques minutes après, il veut savoir pourquoi exactement vous ne bossez pas sur l’affaire B. Et finalement, lors de lors pause-café, il est stupéfait d’apprendre que le cas C n’est pas votre top priorité.
En essayant de suivre ses instructions, vous passerez de A à B, puis de B à C. Et à chaque fois, vous brûlerez des neurones, deviendrez plus frustré et dépenserez plus de ressources.
C’est l’enfer vécu par un site web mal codé.
Et c’est la raison pour laquelle l’eco conception numerique insiste sur le recours à une programmation de qualité.
Votre site web peut devenir une plateforme de défense des intérêts écologiques.
Pour ce faire, vous pouvez y intégrer des calculateurs d’empreinte Carbone, des options d’achat écoresponsables, etc.
Pour l’internaute, c’est toujours intéressant de jauger son impact écologique. Et pour vous, c’est un excellent moyen d’améliorer le temps passé sur votre portail.
Suivre les préceptes de l’eco conception numerique est plus simple que vous ne le pensez.
D’abord, il s’agit de choisir des hébergeurs et des CMS écoresponsables. Ensuite, examinez les durées de chargement des pages et optimisez celles qui mettent plus de trois secondes à apparaître. Il ne vous reste plus qu’à alléger le code et peut-être à intégrer des fonctionnalités écologiques.
Facile, n’est-ce pas ?
Maintenant, relevez vos manches et agissez. La petite planète bleue a besoin de vous 🌍.
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